Repenser la formation
La formation initiale désigne la première formation obtenue au terme d’un cycle d’étude. Elle s’oppose à la formation continue. Elle désigne aussi la formation acquise par l’individu dans le cadre éducatif et dans le cadre d’apprentissage et d’expérience acquise au sein de l’entreprise.
La formation continue concerne les individus qui sont rentrés dans la vie professionnelle et ont donc quitté la formation initiale. Elle permet aux personnes diplômés, en emploi, ou à la recherche d’emploi de pouvoir continuer à se former pour améliorer leurs compétences et de pouvoir s’adapter aux mutation et transformation du secteur d’activité dans lequel ils évoluent.
L’objectif est multiple : d’une part ce fonctionnement permet aux salariés de pouvoir profiter de l’expertise des enseignants chercheurs pour se former tout au long de leur vie mais aussi qu’ils puissent apporter leur ressenti de terrain et de ce fait alimenter la réflexion sur le projet d’insertion professionnelle de l’étudiant.
En mutualisant les unités enseignements entre FI et FC, outre la question d’autofinancement par l’intermédiaire de la formation professionnelle, l’université se replace au coeur de la société, et assure ainsi son rôle social et sociétal.
La reconnaissance par les branches professionnelles des diplômes universitaires doit être existentielle pour une facilité l’insertion professionnelles des diplômé.e.s . En effet par la participation des branches au comité de pilotage de formation mais également par leur investissement dans les conseils de perfectionnement (loi ESR 2013), participera à la valorisation des diplômes et certification du supérieur.
La formation s’organise alors autour de deux types d’objectifs : une adaptation à des métiers et une adaptabilité créatrice pour pouvoir s’adapter à des évolutions futures voir inventer de nouveaux métiers.
Pour se réaliser, les enseignements doivent s’appuyer sur les référentiels de compétences (LMD) mais aussi être discutés avec les branches professionnelles.Il devient alors plus simple de jouer sur la complémentarité des diplômes avec les partenaires dans logique de cheminement autour de la FTLV et de la Validation des Acquis par l’Expérience.
Organisée pour faciliter le retour en formation et pouvoir délivrer des compétences repérées indépendamment du diplôme dans une logique de formation tout au long de la vie, la mise en place de blocs de compétences (cf annexe 2) dans les diplômes et certifications du supérieur est un enjeu majeur. En effet, établis sur la base de modules, les blocs de compétences pourront être capitalisables pour que chaque salarié puisse accéder une qualification et à un diplôme complet à son rythme.
Cette transformation de la FI/FC permettra la promotion sociale et professionnelle par la validation progressive de diplômes et certifications par l’intermédiaire des blocs de compétences et permettre au salariés de maintenir son emploi totalement ou partiellement (notamment e learning, la formation ouverte et à distance).
Il est également important que les diplômes du supérieur puissent être éligible au fond de la formation professionnelle. En effet, par l’inscription des blocs de compétences développés dans en LMD sur les fiches du répertoire national des compétences professionnelles (RNCP), les salariés pourront valider les blocs en fonction des compétences identifiés dans les UE.